Posts Tagged ‘Florence Baschet’

Le Kobzar

Mardi, janvier 2nd, 2024

Création de Le Kobzar de Florence BASCHET


sur des poèmes de Taras Chevtchenko, poète ukrainien

du 8 janvier au 14 janvier 2024, Radio France, France Musique

émission d’Anne Montaron Création Mondiale

En 5 mouvements sur France Musique, chaque mouvement est diffusé du 8 janvier au 12 janvier à 13h30 et 22h25. L’intégrale est diffusée le 14 janvier à 23h.

5 mouvements : Prychinna, Ivan Pidkova, Sitch, Le Caucase et Mes pensées

Livret : d’après 4 poèmes de Taras Chevtchenko et 1 poème de Nicolas Gogol

Pour trio, mezzo-soprano, clarinette sib (aussi basse) et piano.

Myrianne Fleur, mezzo soprano
Pierre Dutrieu, clarinette
Jean Marie Cottet, piano

Composition : 2023.

Durée : 11 minutes.

Commande : Radio France

Dédié : à Iouri Kerpatenko

Éditions : © Copyright - Florence BASCHET 2023


Notice de la pièce : J’ai écrit ce trio pour mezzo-soprano, clarinette et piano en hommage à l’Ukraine, à sa terre et à son identité, à sa culture. Et pour écrire cet hommage, j’ai choisi de faire résonner par la musique les vers de l’immense poète ukrainien Taras Chevtchenko (1814 - 1861). Il est l’icône de la culture de l’Ukraine, le poète national des Ukrainiens qui encore aujourd’hui, récitent ses poèmes de mémoire.

Taras Chevtchenko était poète et peintre ukrainien. Né esclave, il est affranchi à 24 ans et rencontre le succès avec son premier recueil Kobzar en 1840. Cependant, ses prises de position contre la Russie tsariste le condamnent à la prison où il lui est interdit d’écrire et de dessiner par le tsar Nicolas Ier. À la fin de la sa vie, Taras Chevtchenko crée un alphabet ukrainien qu’il diffuse à travers le pays. Il a largement contribué à définir la langue ukrainienne d’aujourd’hui en joignant la langue populaire, parlée et la langue littéraire, écrite. Ces vers exaltent l’Ukraine, ses steppes, son fleuve Dniepr, ses Cosaques, et leurs combats contre les Turcs, les Polonais, les Circassiens et le Tsar !

Le kobzar est en Ukraine ce qu’était l’aède ou le rhapsode dans la Grèce antique, le barde chez les Celtes, le troubadour et le trouvère au Moyen Age, il est un poète artiste itinérant qui chante des poèmes en s’accompagnant d’un instrument. Le kobzar s’accompagne de la kobza, instrument du 14ème siècle, qui se joue à cordes pincées ou avec un plectre en plume, et qui deviendra plus tard la bandoura. Il chante des poèmes lyriques ou héroïques, souvent les exploits des cosaques.

Pour écouter en podcasts chaque mouvement sur Création Mondiale, c’est ici.
Pour écouter en podcasts l’intégrale sur Création Mondiale, c’est .

Pierre Dutrieu

Myrianne Fleur


Jean Marie Cottet


Si par un jour… le 23 mai 2023

Samedi, mai 13th, 2023

Création de ‘Si par un jour…‘ de Florence BASCHET

le 23 mai 2023 à 20 heures, Philharmonie de Paris, Le Studio.

La création était prévue en mai 2021 mais le concert fut annulé pour cause Covid. La voici programmée.

Pour quatuor à cordes et piano.

Par les solistes de l’Ensemble Intercontemporain et de l’Orchestre de Paris.

Diego Tosi, violon 1
Luisine Harutyunyan, violon 2
Nicolas Carles, alto
Paul Marie Kuzma, violoncelle
Sébastien Vichard, piano

Composition : 2020.

Durée : 15 minutes.

Commande : Ensemble Intercontemporain, Orchestre de Paris et Philharmonie de Paris.

Éditions Jobert.


Notice de la pièce : Le titre Si par un jour… s’inspire de celui d’Italo Calvino, Se una notte d’inverno un viaggiatore, traduit en français par Si par une nuit d’hiver un voyageur. Tout au long des dix incipits du texte de Calvino, les récits sont brusquement interrompus, comme des voyages inachevés ; le lecteur est alors immédiatement embarqué dans une autre narration, une nouvelle itinérance. Ce que je veux retenir ici, c’est le désir de l’idée du voyage comme métaphore du voyage lui-même, qu’il soit le début d’un périple, source de péripéties imprévisibles, ou bien préliminaire d’un déplacement effectué dans les limites d’un espace restreint.

J’ai entendu en moi cette musique pendant le confinement imposé au printemps 2020. En espace confiné, l’énergie se conserve sans déperdition : les physiciens disent que l’énergie est ségrégée, donc a priori ordonnée. Dans cette nouvelle œuvre, je voulais que les cinq instruments suivent le fil d’une trame tendue par la dramaturgie où la pensée musicale s’entendrait comme vibration, ou comme énergie, tantôt ségrégée, tantôt dispersée. Qui dit confinement, dit espace clos : c’est de cet espace clos que je veux entendre une vibration sonore qui traverserait des « lieux », des « topos », des espaces de temps se divisant ou se multipliant, retenant ou libérant une énergie qui, elle, ne cherche qu’à se disperser – altération impalpable et surprenante de l’énergie sonore dans l’espace et le temps.

Florence Baschet.

Pour venir au concert, c’est ici. Pour un éclairage sur la pièce, c’est .


Création Baschet, Musiques Fictions, Centre Pompidou.

Vendredi, mai 7th, 2021

Musiques Fictions, La compagnie des spectres de Lydie Salvayre


Les Musiques-Fictions associent un texte contemporain, une création musicale et l’expérience collective de l’écoute immersive. Une collection initiée en 2020, un programme où la création musicale se trouve en prise directe avec la fiction littéraire. Donner toute sa place à l’écriture musicale et toute son intelligibilité au texte : Musiques-Fictions entend renouveler le genre de la fiction radiophonique, du Hörspiel, en dépassant la simple illustration sonore du récit ou du dialogue, lorsque l’image ne fait plus écran.

Dans un trois pièces d’une cité de Créteil, deux femmes, une mère et sa fille, vivent en huis-clos, hantées par les souvenirs de l’occupation et de la Seconde Guerre mondiale. La mère souffre de démence et croit qu’elle subit toujours les persécutions de Pétain ou de Darnand. « Dans le roman de Lydie Salvayre, l’espace et le temps deviennent deux dimensions non circonscrites, où cognent et rebondissent les voix des trois personnages mis en jeu par Anne-Laure Liégeois. Celle-ci se sert avec magie de toute une palette d’intonations, violentes ou tendres, glaciales ou sensibles, enjouées, drôles et amères, crues ou alambiquées. Elle construit ainsi une dramaturgie de l’énonciation qui est déjà pour moi la musique du texte dit à haute voix. » (Florence Baschet)

Au Centre Pompidou, grande salle :
Vendredi 25 juin à 17h / Samedi 26 juin à 14 h et 19h30 / Dimanche 27 juin à 11h30

Réserver : ici.

Prix unique par séance : 5 €
La jauge est de 30 personnes maximum

Plus d’informations sur le catalogue de Florence Baschet, c’est 

Si par un jour…

Lundi, mai 3rd, 2021

Création de Florence Baschet

‘ Si par un jour.. ‘

pour quatuor à cordes et piano

Création prévue le 5 mai 2021 à 20h30 - Concert annulé en raison de la pandémie - Concert reporté.


Philharmonie de Paris

Par les solistes de l’Ensemble intercontemporain et de l’Orchestre de Paris

Commande de l’Ensemble intercontemporain et de l’Orchestre de Paris

Plus d’informations sur le site de la Philharmonie, c’est ici.

Sur le catalogue de Florence Baschet, c’est .

Notice :

J’ai entendu cette musique pendant le confinement imposé au printemps 2020. En espace confiné, l’énergie se conserve sans déperdition : les physiciens disent que l’énergie est ségrégée. L’énergie qui nous entoure est alors à priori ordonnée.
Pour cette nouvelle œuvre pour quatuor à cordes et piano, commande de l’Ensemble intercontemporain et de l’Orchestre de Paris, je voudrais que les cinq instruments suivent le fil d’une trame tendue par la dramaturgie où la pensée musicale s’entendrait comme vibration, ou comme énergie, tantôt ségrégée tantôt dispersée. Qui dit confinement, dit espace clos : c’est de cet espace clos que je veux entendre une vibration sonore qui traverserait des ‘lieux’, des ‘topos’, des espaces de temps se divisant ou se multipliant, retenant ou libérant une énergie qui, elle, ne cherche qu’à se disperser — altération impalpable et surprenante de l’énergie sonore dans l’espace et le temps. Cependant, certaines mutations sont irréversibles : elles ne retrouveront jamais leur état initial, posant de fait le paradoxe de l’irréversibilité — une irréversibilité qui dépend de la perception de l’auditeur, question d’échelle, question de temps. L’irréversibilité de la compréhension du temps serait-elle inéluctable ? Le temps musical serait-il irréversible ? Autant de questions primordiales, tant l’écriture du temps est pour moi l’ultime essence de la composition musicale.

Editions : Jobert

Dédiée : à Gérard Pesson

Baschet- ‘La Muette’, concert le 22 juin, Manifeste 2018

Jeudi, juin 7th, 2018

ce petit mot pour vous annoncer le concert. Amitiés toutes musicales. Florence.

de Florence Baschet

‘La Muette’

pour voix, ensemble instrumental et dispositif

d’après ‘La muette’ de Djavann.

Concert le 22 juin 2018 au Théâtre de Genevilliers à 21h

Avec :
Donatienne Michel-Dansac soprano
Ensemble Court-circuit
Jean Deroyer direction
Serge Lemouton réalisation informatique musicale Ircam.

plus d’informations ici

https://manifeste.ircam.fr/agenda/replicas-la-muette/detail/

ou là

https://manifeste.ircam.fr/person/florence-baschet/

ou là

http://www.florencebaschet.com/site/fiche24-LaMuette.html”>

Création de ‘Manfred, cycle pour quatuor à cordes’ le 10 juin 2017

Samedi, juin 3rd, 2017

Création de Florence Baschet ‘Manfred, cycle pour quatuor à cordes

le 10 juin 2017 à l’Opéra de Dijon

par le Quatuor Manfred.



FLORENCE BASCHET Manfred, cycle pour quatuor à cordes

Commande : Commande du Quatuor Manfred, de ProQuartet-CEMC Paris, 18mn

Notice : J’ai écrit cette nouvelle œuvre pour l’anniversaire des 30 ans du Quatuor Manfred, quatuor prestigieux au nom célèbre et légendaire. Cette nouvelle partition fait donc résonner la voix de Byron au centre du quatuor, une voix unique aux multiples échos, voix qui n’est pas entendue par l’auditeur mais qui sous-tend l’écriture de la partition.

La pièce se construit sur 7 scènes principales du texte, en faisant vibrer pour chaque scène un espace dramaturgique spécifique, une lumière sonore différente et graduée qui  commence avec ‘Manfred seul dans la galerie’ jusqu’à la dernière scène, celle de la mort de Manfred. Les 7 extraits du poème de Byron que j’ai choisis sont destinés à habiter le chant intérieur des interprètes du quatuor, ils sustentent la partition mais ne sont pas audibles du public sous forme de parole.

Il s’agit donc bien ici d’un cycle pour quatuor à cordes, et non d’un poème dramatique ou d’une musique à programme. Car on ne peut aborder Manfred sans penser à Schumann ou Tchaïkovski qui ont écrit sur cet argument des partitions imposantes. Le quatuor à cordes est ici pour moi l’instrument sonore idéal, à la fois pur et immatériel, pour évoquer la dramaturgie de Manfred.

Florence Baschet.


Concert du 10 juin, Dijon, (enregistré et diffusé par France Musique le 24 juin à 16h)

BRAHMS Sextuor à cordes n°2 op. 36

BASCHET Manfred, cycle pour quatuor à cordes

SCHUMANN Quintette avec piano op. 44


Concert du 24 juin, Montcourt-Fromonville

SCHUMANN Quatuor n°1 op. 41 n°1

BASCHET Manfred, cycle pour quatuor à cordes

BRAHMS Sextuor à cordes n°2 op. 36


Opéra de Dijon

France Musique

ProQuartet

Quatuor Manfred